Passepaille: Période « Guerre de Cent Ans »
Né
d’une famille d’honnêtes artisans tonnelier ce brave homme se
lancera dès son plus jeune âge dans une quête sans faille , celle
de la truande !
Au
grand dam de ses géniteurs , ce petit sacripant connaîtra très tôt
le pilori et le carcan plus qu’il ne fréquentera les érudits que
son père voulait lui faire côtoyer . Mais vers l’age de 18 ans il
va enfin retrouver le chemin du foyer familial et se mettre au
travail avec son père . Un changement radical de conduite ,
surprenant et totalement inattendu . Les parents n’eurent dès lors
, cessent de se féliciter de l’heureux retournement de leur
rejeton . Il travaillait jour et nuit , et souvent plus la nuit… le
travail au noir ne lui faisait pas peur.
A vingt ans il se marie avec une jeune fille de 5 ans sa cadette , fille d’un tisserand bien en vue à la cour du roi Charles VI , la belle Bathilde. Dès ce jour le jeune couple connaîtra une ascension sociale extraordinaire , le jeune homme amassant une coquette fortune grâce à son don pour le commerce . Malheureusement , au grand désarroi de son épouse , elle vit un jour les gens d’armes du Roi emporter son mari .
Celui-ci fut emprisonné et Bathilde découvrit avec horreur au cour du procès que son cher Bertrand, car tel était son prénom , n’était en fait qu’un gredin de la pire espèce , chef d’une bande de voleurs , d’escrocs de faux monnayeurs et même d’assassins .
A
l’issu du procès , Bertrand Gandin dit « Passepaille » fut
condamner à la pendaison après avoir subit le supplice de la roue.
Par quel miracle échappa-t-il à la mort , nul ne le sait , toujours
est-il qu’aujourd’hui Passepaille a retrouvé , dans une autre
région , une autre bande de malfaisants , navreurs de vertus et
francs buveurs et continu ses actes délictueux avec un autre larron
peu recommandable , le fameux Baron.
A 152 ans, il cours
toujours la gueuse, si elle ne cours pas assez vite ou si il lui
manque une jambe …